(Partie 1)

U Bleu

n militant climato-sceptique, Marc Morano, a résumé ses positions climato-sceptiques dans un texte destiné à être lu au cours de la COP 25 à Madrid. Ce texte, dont je partage beaucoup des arguments développés est constitué par une série de points de discussion suivis de leurs argumentaires, le plus souvent accompagnés de références sur le WEB.

 Le papier de Marc Morano fait 37 pages.  C’est trop long pour un blog. Je l'ai donc décomposé en plusieurs morceaux que je publierai les uns après les autres (je n’ai pas fini la traduction). Ceci est le premier morceau.

Marc Morano n’est pas un scientifique. Ce n’est pas forcément un handicap dans le cas présent. Un des journalistes les plus fervents de la cause du changement climatique, Sylvestre Huet, ayant longtemps travaillé pour Libération, puis pour Le Monde n'a suivi aucune formation scientifique. Il est simplement diplômé d’histoire, ce qui ne l’empêche pas d’écrire sur la science dans des journaux et dans des livres. Marc Morano, lui, est diplômé en Sciences Politiques. Il travaille comme directeur de la communication pour des hommes politiques. Il est aussi cofondateur d’une organisation non profitable, CFACT  soit :Commitee For A Constructive Tomorrow (Comité pour un demain constructif). Il a fondé un site qui recense des articles scientifiques qui vont dans le sens des idées qu’il soutient : Climat Depot. Aux USA,  contrairement à la France, il n’est pas, en effet, plus ou moins interdit de défendre des idées contraires à l’idée dominante du moment comme chez nous. Il est même possible de publier celles-ci dans un lieu de culte défendant des idées contraires comme une COP !

Je me suis permis de faire une traduction dite " libre" c’est-à-dire expliquant le texte en ajoutant éventuellement un ou plusieurs mots pour rendre celui-ci plus explicite, selon la recommandation que m’avait faite un climatologue aujourd’hui célèbre du temps où je traduisais en français les articles de RealClimate.

 

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Partie 1

INTRODUCTION

Le battage médiatique et l'hystérie continuent de dominer les médias d'information, le milieu universitaire, les écoles, les Nations Unies et le Gouvernement des États-Unis. Le New Deal Vert qui a été poussé sur la colline du Capitole et dans la course présidentielle de 2020 prétend «résoudre» une prétendue "crise climatique".

Les adolescents adeptes de l’école buissonnière pour le climat témoignent devant le Congrès des États-Unis et devant les Nations Unies, et les jeunes enfants sont recrutés pour poursuivre le gouvernement américain pour sa prétendue « inaction » climatique. L'"urgence climatique" est devenue l’expression préférée des militants pour le climat.

Seulement, les arguments avancés par les défenseurs du réchauffement climatique déforment grossièrement les faits réels sur beaucoup de questions, allant de l'élévation du niveau de la mer et des températures record, à la fonte des calottes polaires et aux ours polaires, entre autres. En fait, il n'y a pas réellement de "crise climatique" ni d'"urgence climatique".

L'ONU, les militants pour le climat, les médias et le milieu universitaire utilisent la peur du climat comme une occasion de faire pression pour leurs prétendues "solutions" qui nécessitent un élargissement massif du gouvernement et une planification centrale.

Le présent mémo est conçu pour armer les gens au moyen de la parole d’un nombre croissant de scientifiques, des dernières données et des études évaluées par des pairs sur des faits clés afin qu'ils puissent mieux s'engager dans le débat sur le changement climatique avec ceux qui préconisent les positions de l'ONU, d’Al Gore ou du Green New Deal.

Le mouvement du réchauffement climatique s'est transformé en une coalition de "négationnistes de facteur climatique". Ceux-ci nient les centaines de facteurs qui influencent le changement climatique et prétendent que le dioxyde de carbone est le "bouton de contrôle" du climat qui l'emporte sur tous les autres facteurs. Ils affirment que chaque évènement climatique funeste est une preuve de plus de leur réchauffement climatique mondial.

Les allégations d'un prétendu "consensus à 97 %" des scientifiques ne sont tirées "de nulle part"

Malgré l'affirmation de l'ancien vice-président Al Gore en 2019 selon laquelle « c'est au-delà du consensus de 99 % des scientifiques », les faits disent autre chose. Il n'y a absolument aucun "consensus" scientifique sur les changements climatiques catastrophiques d'origine humaine. Les affirmations selon lesquelles 97 ou 99 % des scientifiques sont d'accord ne sont étayées par aucune étude ou sondage "crédible".

Un auteur principal du GIEC, le Docteur Richard Tol : « Les 97 % sont essentiellement tirés de nulle part, ils ne sont pas fondés sur des recherches crédibles ».1

L'affirmation selon laquelle « 97 % des scientifiques sont d'accord » est en partie fondée sur une enquête  concernant 77 scientifiques anonymes. Ainsi, au moins une des  revendications concernant le "consensus des 97 %" n’est pas fondée sur l’opinion de milliers de scientifiques ou même de centaines - mais seulement sur celle de 77 scientifiques ».2

Une autre étude, rédigée par le blogueur John Cook, a affirmé que 97% des études climatiques étaient d'accord. Mais les scientifiques n'ont pas tardé à démystifier [cette affirmation]. Le climatologue David Legates, de l'Université du Delaware, et trois coauteurs ont passé en revue les mêmes études que M. Cook et leurs recherches ont révélé que « seulement 41 articles , soit 0,3% des 11 944 papiers ou encore 1,0 % des 4 014 personnes qui ont exprimé une opinion, et non 97,1 %, ont été trouvés approuver l'affirmation selon laquelle les humains sont responsables de la majorité du réchauffement actuel ».3

Le "consensus" à 97 %, c’est de la "propagande"

Le climatologue du MIT, le Docteur Richard Lindzen, à propos du Consensus à 97 %: « C'est de la propagande ». Dr Lindzen: « Ils ne vous disent jamais vraiment sur quoi ils sont d'accord. C'est de la propagande. Tous les scientifiques s'entendent pour dire qu'il fait probablement plus chaud aujourd'hui qu'à la fin du Petit Age Glaciaire. Presque tous les scientifiques s'entendent pour dire que si vous ajoutez du CO2, vous aurez un certain réchauffement. Peut-être très peu de réchauffement. Mais c'est de la propagande que de traduire cela en disant que c’est dangereux et que nous devons réduire le CO2, etc. ».

Le professeur émérite de physique de Princeton William Happer en 2017 a établi un parallèle avec le "consensus" sur les sorcières. « Je ne vois pas beaucoup de différence entre le consensus sur le changement climatique et le consensus sur les sorcières. Lors des procès des sorcières de Salem, les juges avaient fait leurs études à Harvard. C'était censé être de la science à 100 pour cent. Les une ou deux personnes qui disaient qu'il n'y avait pas de sorcières ont été immédiatement pendues. Peu de choses ont changé depuis», a plaisanté Happer.

Le CO2 n'est pas le "bouton de contrôle" du climat

Il y a un manque de connexion entre des niveaux plus élevés de CO2 et le réchauffement. Pendant l'ère glaciaire, les niveaux de CO2 étaient 10 fois plus élevés qu'ils ne le sont aujourd'hui.4

Il y a beaucoup, beaucoup de facteurs qui ont un impact sur le climat - y compris les volcans, les oscillations du vent, l'activité solaire, les cycles océaniques, les volcans, l'inclinaison de l'axe de la Terre, et l'utilisation des terres. Le CO2 n'est qu'un facteur, et non le bouton de contrôle du climat.

Le docteur Robert Giegengack, géologue à l'Université de Pennsylvanie, a déclaré : « Le CO2 n'est pas le méchant qu'il a été dépeint. »

Les niveaux actuels d'environ 400 parties par million (ppm) de CO2 ne sont pas alarmants. En termes géologiques, les niveaux actuels de CO2 sont parmi les plus bas de l'histoire de la Terre.5

« Le changement climatique est régi par des centaines de facteurs, ou variables, et l'idée même que nous pouvons gérer le changement climatique de façon prévisible en comprenant et en manipulant à la marge un facteur politiquement choisi (CO2), est aussi erronée que possible. C’est un "non-sens scientifique", a noté Philip Stott, professeur émérite à l'Université de Londres.

Le scientifique atmosphérique Hendrik Tennekes, pionnier dans le développement de la prévision météorologique numérique et ancien directeur de recherche à l'Institut national de météorologie des Pays-Bas, a déclaré : « Je proteste vigoureusement contre l'idée que le climat réagit comme un système de chauffage domestique à un réglage du thermostat : il suffit de tourner le bouton, et la température désirée sera bientôt atteinte ».

Selon l’un des cofondateurs de Greenpeace, le Dr Patrick Moore : « Nous avons eu à la fois des températures plus élevées et une ère glaciaire à une époque où les émissions de CO2 étaient 10 fois plus élevées qu'aujourd'hui. » Une ère glaciaire est arrivée lorsque le taux de CO2 était 10 fois plus élevé qu'aujourd'hui.

Il n'y a pas d'"urgence climatique"

Physicien de Princeton le Docteur Will Happer, ancien conseiller scientifique de Trump, a déboulonné les allégations d'une « urgence climatique » en 2019.

« Nous sommes ici [au sommet de l'ONU sur le climat à Madrid] sous de faux prétextes, nous perdons notre temps à parler d'une "urgence climatique" inexistante. » a expliqué Happer depuis Madrid. « Il est difficile de comprendre à quel point la crise peut aller plus loin car cela a commencé comme "réchauffement de la planète" puis c'était "changement climatique" ou"global weirding", "crise climatique", "urgence climatique"'. Qu'est-ce qui va se passer ensuite ?

Mais attendez encore un peu. J'espère que tôt ou tard, assez de gens reconnaîtront le côté religieux de ce culte environnemental bizarre et l'arrêteront ».

Il ny a pas durgence climatique

Le Docteur Roger Pielke Jr., de l'Université du Colorado, a expliqué comment l'ONU a contribué à façonner le non-sens hystérique d'une "urgence climatique". Le GIEC de l'ONU est passé à des "scénarios extrêmes" dans le dernier rapport et a ainsi «contribué à créer l'apocalypse climatique, un avenir effrayant mais imaginaire», a expliqué Pielke en 2019.

Pielke Jr. : « La décision du GIEC de centrer son cinquième rapport d'évaluation sur son scénario le plus extrême a eu des conséquences incroyables. Des milliers d'études universitaires sur les impacts futurs du changement climatique ont suivi l'exemple du GIEC, et ont mis l'accent sur le scénario le plus extrême comme «business as usual» qui est souvent interprété et promu comme le scénario vers lequel le monde se dirige. Par exemple, jusqu'à présent en 2019, deux nouvelles études universitaires ont été publiées chaque jour qui présentent ce scénario le plus extrême comme «business as usual» et prédisent des futurs impacts extrêmes. Les journalistes font la promotion de ces résultats sensationnalistes, qui sont amplifiés par les militants et les politiciens et, par conséquent, le changement climatique est considéré comme étant de plus en plus apocalyptique."

Pielke Jr. a ajouté : « L'essentiel pour aujourd'hui est de comprendre qu'une décision fatidique du GIEC de l'ONU de choisir un scénario extrême parmi une vaste palette d'avenirs possibles a contribué à créer l'apocalypse climatique, un avenir effrayant mais imaginaire. »

L'actrice Barbra Streisand  a contribué à l'expression "urgence climatique" en 2005. Streisand : « Al Gore a souligné avec passion que notre monde n'est plus devant un problème climatique, nous sommes dans une urgence climatique ».. Streisand a également déclaré à Diane Sawyer d'ABC que nous étions « dans un état d'urgence de réchauffement climatique ».

Le monde ne va pas finir dans 11 ou 12 ans à cause du "changement climatique".

La députée Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) militante du Green New Deal a prédit en 2019 : « Le monde finira dans 12 ans si nous ne nous occupons pas du changement climatique ».

Détendez-vous. AOC se trompe.

"Quand" à la place de "si" ou de "pourrait" : l'écologiste Michael Shellenberger a démonté ce "curieux" mode verbal dans la revue Nature study en mettant en garde le lecteur contre une "cascade mondiale" de points de basculement en 2019. "J'ai interviewé l'auteur principal de Nature Comment, le professeur Timothy Lenton de l'Université d'Exeter, et je lui ai demandé son avis au sujet d'un mode verbal que j'ai trouvé curieux. Lenton note que l'inlandsis de l'Antarctique occidental « aurait pu passer un point de basculement » mais poursuit en disant « quand ce secteur s'effondrera, il pourrait déstabiliser le reste de l'inlandsis de l'Antarctique occidental comme un jeu de dominos — conduisant à environ 3 mètres d'élévation du niveau de la mer dans un délai mesuré en siècles ou en millénaires.

« Quand vous dites "quand", a demandé Shellenberger, cela signifie-t-il que c'est inévitable qu'il s'effondre ? »

« Eh bien, nous ne pouvons pas exclure que c'est une possibilité » répond Lenton...

« Donc, le mot juste à votre avis serait "quand" et pas "si" » remarque Shellenberger.

Shellenberger a également noté : « Justin Ritchie, chercheur à l'Université de la Colombie-Britannique, a souligné 11 déclarations conditionnelles dans les quatre paragraphes résumant la causalité compliquée d'une ""cascade mondiale" de points de basculement. « Je suis peut-être le seul, écrit Ritchie, mais après l'avoir lu, je suis en fait moins convaincu de l’imminence de points de basculement du climat. Un exemple : s'il faut 11 déclarations "si" pour étayer une opinion, il est temps de revoir le fond de l'opinion. (Le mot "pourrait" est utilisé 26 fois.) »

Les points de basculement du climat remontent au moins à 1864. Il explique : « Dès 1864, George Perkins Marsh, parfois considéré comme le père de l'écologie américaine, avertissait que la Terre devenait « rapidement une maison inappropriée pour son "plus noble habitant", et il prévenait de " l'excès climatique, comme pouvant conduire à la dépravation, à la barbarie, et peut-être même à l'extinction de l'espèce" ».

Célèbres prédictions climatiques

En 1989, l'ONU essayait de vendre au public sa rhétorique du "point de basculement". L’ONU a commencé en 1989 à publier un "avertissement pour 10 ans" : "Climate Tipping Point" - Selon un article d’Associated Press de 1989, Un haut fonctionnaire de l'environnement à l'ONU annonçait que « des nations entières pourraient être effacés de la surface de la Terre par l'élévation du niveau de la mer si la tendance au réchauffement climatique n'est pas inversée avant l’an 2000. Les inondations côtières et les mauvaises récoltes créeraient un exode d'éco-réfugiés, en initiant un chaos politique ».

Il est difficile de savoir s’il s’agit d’heures, de jours, de mois, ou même d’un millénaire. Voici quelques exemples récents de prédictions de "points de basculement" de diverses durées.

Des heures : Flashback sur mars 2009 : « Nous avons des heures pour prévenir les catastrophes climatiques  » — Déclare Elisabeth May du Parti vert canadien

Des jours : Flashback sur octobre 2009 : Au Royaume-Uni Gordon Brown met en garde contre le réchauffement climatique "catastrophique". Seulement 50 jours pour sauver le monde.

Des mois: Le Prince Charles a revendiqué un point de basculement de 96 mois en Juillet 2009

Des années: 2009 : NASA James Hansen a déclaré « Obama n'a que le premier mandat pour sauver la planète! » - Le 17 janvier 2009  le même Hansen a déclaré : « Obama n'a que quatre ans pour sauver la Terre» ou Flashback Oct .2009: WWF: « Cinq ans pour sauver le monde »

Des décennies  : 1982 : Mostafa Tolba, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), a mis en garde le 11 mai 1982 : « le monde est confronté à une catastrophe écologique dans quelques décennies aussi finale que la guerre nucléaire, à moins que les gouvernements n'agissent maintenant ».

Un millénaire: Flashback vers juin 2010 : 1000 ans de retard : le gourou James Lovelock : «Le changement climatique ne peut pas se produire aussi vite que nous le pensions, et nous pouvons avoir 1000 ans pour le régler»

Le meilleur résumé du phénomène de basculement vient peut-être du scientifique britannique Philip Stott. « Essentiellement, au cours des cinquante dernières années, la Terre a régulièrement reçu tous les 10 ans un avertissement de vie ou de mort. Nous avons été "condamnés en série" », a expliqué Stott.

Les scientifiques rejettent les prétendus pouvoirs magiques du CO2

Le climatologue du MIT, le Dr Richard Lindzen, a expliqué que croire que le CO2 contrôle le climat « est assez proche de croire en la magie ». « Le doublement du CO2 implique une perturbation de 2 % du budget thermique [de la Terre]. Il en va de même pour les changements mineurs dans les nuages et pour d'autres caractéristiques, et ces changements sont fréquents. Dans ce système multifactoriel complexe, quelle est la probabilité que le climat (qui, lui-même, se compose de nombreuses variables et pas seulement d’une anomalie de température moyenne mondiale) soit contrôlé par cette perturbation de 2 % d’une seule variable ? Le croire est assez proche de croire en la magie », a expliqué Lindzen.

Les "propres scientifiques" du président Trump n'ont PAS réfuté ses vues sceptiques sur le changement climatique.

L'Évaluation Fédérale Nationale du Climat 2018 (ENC) a publié une mise en garde contre les conséquences désastreuses du réchauffement climatique d'origine humaine. Mais même une lecture superficielle de l’ENC révèle qu'il s'agit d'un rapport prédéterminé rédigé par des militants écologistes et supervisé par l'ancien négociateur du pacte climatique de l'ONU à Paris nommé par le président Obama, Andrew Light. L'ENC [2018] est un rapport politique déguisé en science. Les médias ont surmédiatisé les revendications effrayantes sur le changement climatique provenant de ces scientifiques activistes du gouvernement de l'administration Obama. Le rapport de l’ENC se lit comme un communiqué de presse des groupes de pression environnementale – c’est la vérité. Deux auteurs clés, Donald Wuebbles et Katharine Hayhoe sont des militants de longue date de l'Union of Concerned Scientist. Les scientifiques ne faisant pas partie de la bureaucratie fédérale ont qualifié ce rapport de l’ENC de "banalités", "embarrassantes" et "systématiquement viciées".

L'augmentation du CO2 [atmosphérique] provoque le verdissement de la planète

Une ÉTUDE de 2018 a révélé que l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone provoque le verdissement la Terre. L'étude, publiée dans la revue Nature Climate Change, a révélé que la « fertilisation au dioxyde de carbone » provoquait un « verdissement la Terre ». « Un quart à la moitié des terres portant des végétaux sur la Terre ont montré un verdissement significatif au cours des 35 dernières années, en grande partie en raison de l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone atmosphérique », a constaté l'étude. Cette étude a été conduite par une équipe internationale de 32 auteurs de 24 institutions dans huit pays et a utilisé des données satellitaires de la NASA et des données de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, (Administration des océans et de l’atmosphère)). « Le verdissement représente une augmentation des feuilles sur les plantes et les arbres équivalente en superficie à deux fois la surface des États-Unis continentaux », selon l'étude.

D'éminents scientifiques disent ne pas craindre le CO2 et au contraire d’en apprécier les avantages.

Extrait du Guide politiquement incorrect du changement climatique : "Les successeurs d’Einstein" vantent les avantages du dioxyde de carbone : Le célèbre physicien Freeman Dyson du Princeton's Institute for Advanced Study (Institut des Sciences Avancées de Princeton), qu’on a appelé le "Successeur d’Einstein", déclare : « J’aime le dioxyde de carbone, c'est très bon pour les plantes. C'est bon pour la végétation et les fermes., Essentiellement, le dioxyde de carbone est un produit vital pour la production de nourriture, et vital pour la vie animale ».

Le professeur de Princeton, le Docteur William Happer, a témoigné devant le Congrès : « Le réchauffement et l'augmentation du CO2 sont bons pour l'humanité... Le CO2 n'est pas un polluant et ce n'est pas un poison, et nous ne devrions pas corrompre la langue anglaise en privant les mots "polluant" et "poison" de leur signification originale ».

Le climatologue du MIT 6 Richard Lindzen s'est moqué des affirmations selon lesquelles le dioxyde de carbone serait dangereux. « LE CO2, il convient de le noter, n'est guère toxique. Au contraire, il est essentiel pour la vie sur notre planète et des niveaux aussi élevés que 5000 ppm sont considérés comme sûrs dans nos sous-marins et sur la station spatiale (les niveaux atmosphériques actuels sont d'environ 400 ppm, tandis que, en raison de notre respiration, ce niveau à l’intérieur [des bâtiments] peut être beaucoup plus élevé) ». , a-t-il déclaré en 2017.

Le Docteur Ivar Giaever, lauréat du prix Nobel, a expliqué : « La Terre existe depuis peut-être 4,5 milliards d'années, et maintenant les alarmistes nous feraient croire qu'en raison de la faible hausse de température depuis environ 150 ans (ce qui, soit dit en passant, n’est pas vraiment mesurable) nous serions condamnés, à moins de cesser d'utiliser des combustibles fossiles ... Vous et moi expirons au moins trente tonnes de CO2 dans une durée de vie normale. Néanmoins l'Agence de Protection de l'Environnement a décidé de classer l'augmentation des émissions de dioxyde de carbone comme un danger pour la santé humaine ».

Le géologue de l'Ivy League Robert Giegengack, ancien président du Département des Sciences de la Terre et de l'Environnement à l'Université de Pennsylvanie, a noté que pendant la majeure partie de l'histoire de la Terre, le globe a été plus chaud qu'il ne l'a été au cours des 200 dernières années. Il a rarement été plus frais : « Je suis impressionné par le fait que le climat actuel, du point de vue d'un géologue, se trouve très près du plus froid qu'il ait jamais été". Giegengack a également déclaré : "La concentration de CO2 dans l'atmosphère d'aujourd'hui est la plus proche du niveau le plus bas qu'elle ait jamais été ». Giegengack est l'auteur de deux cents études évaluées par des pairs et il a passé une grande partie de sa carrière universitaire à faire des recherches sur le terrain sur l'histoire du climat sur presque tous les continents.


 

[1]  Un des auteurs principaux du GIEC, le Dr Richard Tol, lors d'un témoignage à l'audience du Comité complet du Congrès des États-Unis - Examen du Processus du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations Unies - 29 mai 2014
[2]  Un des auteurs principaux du GIEC des Nations Unies, le Dr Richard Tol - 3 septembre 2015
[3] 'The Myth of the Climate Change '97%' - JOSEPH BAST And Dr. ROY SPENCER - Wall Street Journal - 26 mai 2014
[4] Un des fondateurs de Greenpeace, le Dr Patrick Moore - 25 février 2014 témoignage devant le Comité sénatorial de l'environnement et des travaux publics du Sénat des États-Unis
[5] Le géologue Robert Giegengack, ancien président du Département des Sciences de la Terre et de l'Environnement à l'Université de Pennsylvanie
[6] MIT : Massachussets Institute of Technology

A suivre… (partie II)