(Partie 2)

Ceci est la suite N°2 de la traduction du papier de Marc Morano "How to Talk About Climate Change Issues & Alleged “Solutions” – 2020 présenté à l'occasion de la COP25 à Madrid.

Le Green New Deal (GND) n'est ni «vert» ni «nouveau»

L Bleue « réchauffement climatique » n'est que la dernière peur environnementale à la mode avec toujours les mêmes grandes solutions gouvernementales. L'accord prétend être "un plan à 10 ans mobilisant tous les aspects de la société américaine à une échelle jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale pour atteindre zéro émissions nettes de gaz à effet de serre".

Mais le « Green New Deal » n’a que très peu à voir avec l'environnement ou le climat. Le Deal réclame des collèges et des écoles professionnelles gratuits pour chaque citoyen, garantissant "un logement sûr, abordable et adéquat", des revenus pour tous ceux qui sont "incapables ou non disposés" à travailler, etc.

Le coût du Green New Deal n'est pas rien. Bloomberg News a rapporté en 2019 que cela pourrait coûter 93 billions[1] de dollars (soit 65 000 dollars par an et par famille (américaine [ndlt]) sur 10 ans, selon le groupe American Action Forum. "Cela comprend entre 8,3 billions et 12,3 billions de dollars pour répondre aux données du plan visant à éliminer les émissions de carbone des secteurs de l'énergie et des transports et entre 42,8 billions et 80,6 billions de dollars selon son programme économique, y compris la création d'emplois et de soins de santé pour tous". 

Le Green New Deal utilise la peur du « réchauffement climatique » comme énième menace environnementale avec toujours les mêmes solutions de redistribution des richesses et de planification centrale.  "Solution 2019" proposée pour le Green New Deal : le gouvernement aurait des "participations appropriées" dans TOUTES les activités du Green New Deal.

Flash-back : solution proposée en 1970 à la surpopulation: le professeur Leo Marx du Collège Amherst a mis en garde en 1970 contre le "taux mondial de croissance de la population humaine. Tout cela ne fait que dire que, pour des raisons écologiques, les arguments en faveur d'un gouvernement mondial sont indiscutables".

En 2012, Christiana Figueres, alors directrice des questions climatiques à l’ONU, a déclaré qu'elle cherchait une "transformation centralisée" qui "rendra la vie de tous les habitants de la planète très différente" afin de lutter contre le "réchauffement climatique".

Les architectes de Green New Deal admettent qu'il ne s'agit PAS du climat

L’équipe d'Alexandra Ocasio-Cortez s'est vanté que le Green New Deal concernait la redistribution des richesses, pas le climat. Waleed Shahid, ancienne collaboratrice de campagne  d’Ocasio-Cortez a admis que le GND d’Ocasio-Cortez était une "proposition de redistribuer la richesse et le pouvoir du peuple du dessus à celui du dessous".

En outre, le chef de cabinet d' Alexandra Ocasio-Cortez , Saikat Chakrabarti, a révélé que le Green New Deal ne concernait pas le changement climatique. Le Washington Post a écrit en 2019 : Chakrabarti a fait un aveu inattendu. "La chose intéressante à propos du Green New Deal", a-t-il dit, "c’est que ce n'était pas du tout à l'origine une chose concernant le climat".

"Vous le considérez comme une chose climatique ?" a continué Chakrabarti. "Parce que nous, nous pensons que c'est plutôt : comment-changer-l’économie-toute-entière."

Même le New York Times reconnaît que le Green New Deal est plutôt une couverture pour des questions non environnementales et de nouveaux programmes économiques. "Le Green New Deal ne serait-il pas simplement un prétexte recouvrant une liste de souhaits pour des politiques progressistes ?" demande  le comité de rédaction du NYT. "Le Green New Deal vise-t-il à faire face à la crise climatique ? Ou la réponse à la crise climatique n'est-elle qu'une couverture pour un programme politique progressiste et une tentative pas très subtile de faire se mouvoir le Parti Démocrate vers la gauche ? Au moins certains candidats - dont Amy Klobuchar du Minnesota - semblent le penser ... Prise littéralement, la résolution vise non seulement à parvenir à un système énergétique neutre en carbone, mais aussi à transformer l'économie elle-même", a écrit le comité de rédaction du NYT 


Un important syndicat (qui a soutenu Hillary & Obama à deux reprises pour les élections présidentielles) a qualifié le Green New Deal de "manifeste  irréaliste" qui "détruira le mode de vie des travailleurs et conduira à une  dévastation économique et sociale". Le leader travailliste Terry 0'Sullivan, président de l'Union internationale des travailleurs d'Amérique du Nord, a expliqué: "Il est difficile de prendre au sérieux ce manifeste irréaliste, mais par contre, la dévastation économique et sociale que cela provoquerait s'il était mis en pratique est sérieuse et réelle. ... il menace de détruire les moyens de subsistance des travailleurs, d'augmenter les divisions et les inégalités et de saper les objectifs mêmes qu'elle cherche à atteindre. Bref, c'est  une mauvaise affaire". 

Le Green New Deal ne peut pas transformer comme par magie le système énergétique américain

En dépit de la noble rhétorique du Green New Deal quand il parle de l'élimination progressive de l'énergie comme le charbon, le pétrole et le gaz, la réalité est qu’en 1908 les combustibles fossiles représentaient 85 % de la consommation d’énergie et que 100 ans plus tard, en 2015, le bilan énergétique est plus ou moins le même.

Energy consumption USA

La folie du vent et du solaire comme «solutions» climatiques

Le "héros de l'environnement" du Time Magazine, Michael Shellenberger, a exposé les allégations concernant les énergies éolienne / solaire en 2019, expliquant que "les énergies renouvelables ne peuvent pas sauver la planète". "J’ai fini par comprendre les implications environnementales de la physique de l'énergie. Pour produire des quantités significatives d'électricité à partir de faibles flux d'énergie [et au moyen de systèmes quelconques ndlt], il suffit de répartir ces systèmes sur d'immenses zones. En d'autres termes, le problème avec les énergies renouvelables n'est pas fondamentalement technique - c'est un problème naturel. Utiliser des sources d'énergie intrinsèquement peu fiables et qui nécessitent de très larges surfaces conduit à un coût économique élevé" a écrit Shellenberger.

Shellenberger poursuit : "En ce qui concerne les chats domestiques, ceux-ci ne tuent pas les gros oiseaux rares et menacés. Ce que les chats domestiques tuent ce sont de petits oiseaux communs, comme les moineaux, les rouges-gorges et les geais. Ce qui tue les grands oiseaux, menacés et en danger - des oiseaux dont la race pourraient s'éteindre - comme les faucons, les aigles, les hiboux et les condors, ce sont des éoliennes. En fait, les éoliennes sont, pour d’importantes espèces d'oiseaux, la menace la plus sérieuse apparue depuis des décennies. Les turbines à rotation rapide sont des super-prédateurs pour les gros oiseaux qui ne savent pas comment les prendre en compte.

Il ajoute: "Afin de construire l'une des plus grandes fermes solaires de Californie, les développeurs ont embauché des biologistes pour extraire de leurs terriers les tortues du désert menacées, les placer dans des camionnettes, les transporter, et les mettre en cage dans des enclos où beaucoup d’entre elles ont péri".

Le rationnement énergétique est le résultat de « solutions » climatiques

L'environnementaliste Michael Shellenberger a rompu avec ses collègues verts sur le sujet des énergies renouvelables. "Nous ne devrions pas être surpris que les énergies renouvelables fabriquent de l’énergie chère, car cela a toujours été l'objectif des Verts", a expliqué Shellenberger en 2019.

Shellenberger poursuit : "Les écologistes soutiennent depuis des décennies que l'énergie est trop bon marché et doit être rendue plus chère afin de protéger l'environnement. Les Verts considèrent l'énergie comme la source de la destruction du monde naturel par l'humanité et cherchent à restreindre les approvisionnements énergétiques afin de ralentir et éventuellement d’inverser cette destruction. Par exemple, la raison pour laquelle les écologistes sont devenus des ennemis de l'énergie nucléaire dans les années 1960 était qu'elle était bon marché et pratiquement infinie. Les Verts ont fait reculer la relation entre l'énergie et l'environnement. A mesure que les gens consomment des niveaux d'énergie plus élevés, l'impact environnemental global devient extrêmement positif, et non négatif. En consommant de plus grandes quantités d'énergie, nous pouvons vivre dans des villes, cesser d'utiliser le bois comme combustible, et nous permettre d'avoir moins d'enfants. Et comme les humains utilisent plus d'énergie pour l'agriculture sous la forme de tracteurs et d'engrais, nous sommes en mesure de cultiver plus de nourriture sur moins de terres, permettant aux terres marginales de revenir à la prairie, à la forêt et à la faune. Contrairement au New Deal d'origine, un Green New Deal entraînerait donc ce que les Verts appellent la « décroissance » et non la croissance". 

Les allégations de «l'année la plus chaude jamais enregistrée» sont scientifiquement dénuées de sens

Les températures mondiales se sont maintenues presque stables depuis près de deux décennies selon les satellites des systèmes de télédétection (RSS) et ceux de l'Université de l'Alabama à Huntsville (UAH)[2].

2018 est la 3ème année consécutive de refroidissement global des températures - Jusqu'à présent, 2018 a été la troisième année consécutive où le monde s’est refroidi depuis la pointe El Nino de 2015.

Le professeur norvégien Ole Humlum dans son "Rapport sur l'état du climat" de 2018 : "Après l'année chaude de 2016, les températures de l'année dernière (en 2018) ont continué de retomber aux niveaux de la dite ’pause’ du réchauffement de 2000-2015. Il n'y a aucun signe d'accélération de la température mondiale, des ouragans ou de l’élévation du niveau de la mer. Des observations empiriques ne montrent aucun signe d'accélération".           

Alors que 2005, 2010, 2015 et 2016 ont été déclarées "années les plus chaudes" ou "années presque les plus chaudes", sur la base de données de surface d’ailleurs sensiblement modifiées par les promoteurs du réchauffement climatique, un examen plus approfondi a révélé que ces allégations étaient "basées sur des différences de température d'une année sur l'autre" qui ne diffèrent que de quelques CENTIEMES à quelques dixièmes de degré Fahrenheit - différences qui se situent dans la marge d'erreur des données[3].

Le docteur Richard Lindzen, spécialiste du climat au MIT, a ridiculisé les affirmations de "l'année la plus chaude" : "L'incertitude est ici de quelques dixièmes de degré. C'est juste un non-sens. Il s'agit d'une très petite période de changement", a déclaré Lindzen. "Si vous voulez régler les températures à deux dixièmes de degré près, il faut commencer par les connaitre à moins de deux dixièmes de degré près[4].

En 2015, l'Associated Press a été contrainte de publier une "clarification"  sur la mention "année la plus chaude", mentionnant entre autres : "L’information a également indiqué que 2014 a été l’année record la plus chaude selon l'Administration Nationale de l’Océan et de l’Atmosphère (NOAA) et la NASA, mais elle ne comprenait pas la mise en garde sur le fait que les années récentes montraient des températures moyennes presque aussi élevées  -  et que celles-ci tombent toutes dans une marge d'erreur qui diminue la certitude que l'une des années a été la plus chaude".

Le climatologue Pat Michaels a expliqué que, dans tous les cas, la température du monde "devrait être proche du maximum du record étant donné que les enregistrements ne commencent qu'à la fin du 19e siècle, alors que du point de vue de la température de surface, on sortait à peine du Petit Âge Glaciaire".

Les déclarations de «l'année la plus chaude» sont des déclarations purement politiques destinées à persuader le public que le gouvernement doit prendre des mesures contre les changements climatiques d'origine humaine. De plus, les affirmations de "l'année la plus chaude" sont basées sur des données de températures de surface datant de la fin du 19e siècle, et ignorent les révisions de température effectuées par la NASA et la NOAA qui ont renforcé la tendance au réchauffement en refroidissant rétroactivement le passé[5].

La température de la Terre n'est pas sortie de la plage de variabilité naturelle.

Le physicien Ivar Giaever, prix Nobel, souligne que "0,8 degré est ce dont nous discutons en matière de réchauffement climatique. [Juste] 0,8 degré. Si vous demandez aux gens en général ce que c'est, ils pensent - c'est 4 ou 5 degrés. Ils ne savent pas que c'est si peu".

Le climatologue lauréat de prix Lennart Bengtsson a déclaré: "Nous créons une grande anxiété sans que cela soit justifié ... rien n'indique que le réchauffement soit si grave et que nous devons nous inquiéter. Le réchauffement que nous avons connu au cours des 100 dernières années est si petit que si nous n'avions pas de météorologues et de climatologues pour le mesurer, nous ne l'aurions pas remarqué du tout".

UAH Satellite temperature

Le climatologue Roy Spencer a écrit : "Le réchauffement climatique et le changement climatique, même s'ils sont causés à 100% par l'homme, sont si lents qu'ils ne peuvent être observés par personne sur la longueur de sa vie. Les ouragans, tornades, inondations, sécheresses et autres catastrophes naturelles n'ont pas encore montré de changement évident à long terme. Cela signifie que pour que les politiciens puissent mettre en pratique des objectifs politiques (comme forcer les masses à utiliser des énergies solaires coûteuses ou créer une taxe sur le carbone), ils doivent transformer les catastrophes météorologiques normales en "preuves" du changement climatique.

Patrick Moore

De nombreuses études évaluées par des pairs ont révélé que les périodes de l’Optimum Médiéval et de l’Optimum Romain étaient aussi chaudes ou plus chaudes que les températures actuelles. 

Plus 700 scientifiques de 400 institutions dans 40 pays ont écrit des articles évalués par des pairs fournissant des preuves que la période de l’Optimum Médiéval était réelle, globale, et plus chaude que la présente période'' - 8 mars 2013

D'éminents scientifiques se démarquent du soi-disant "consensus" sur le "réchauffement climatique".

Freeman Dyson, célèbre physicien de Princeton : "Je suis 100% démocrate et j'aime Obama. Mais il a pris la mauvaise direction sur la question climatique, alors que les républicains ont pris la bonne". Dyson : "Les effets du CO2 sur le climat sont vraiment très mal compris ... Les experts semblent tous penser qu'ils le comprennent, mais je pense que ce n’est pas vrai. … Le climat est une chose très compliquée. et nous sauront ou nous ne saurons pas mieux le  comprendre (dans l'avenir). La principale chose qui manque à l'heure actuelle c’est l'humilité. Les experts climatiques se sont imposés comme les gardiens de la vérité et ils pensent qu'ils possèdent la vérité, ce qui est une situation dangereuse".

Le  docteur Ivar Giaever, prix ​​Nobel, supporter  d’Obama, dit maintenant : le Président  est "ridicule" et "complètement dans l’erreur" en ce qui concerne le "réchauffement climatique". Le docteur Ivar Giaever : "Le réchauffement climatique n'est pas un problème" - "Je dis ceci à Obama : Excusez-moi, Monsieur le Président, mais vous vous trompez. Vous vous trompez complètement. Le réchauffement climatique est vraiment devenu une nouvelle religion[6]".

Le docteur Anastasios Tsonis, climatologue, prend sa retraite puis déclare : "Je suis un sceptique" en 2019 - Offre un débat - Rejette le label «négationniste»: "Nous ne vivons plus à l'époque médiévale". Tsonis, professeur émérite à l'Université du Wisconsin, Milwaukee, auteur de plus de 130 articles évalués par des pairs et de neuf livres : "Je suis sceptique non seulement sur le réchauffement climatique, mais aussi sur de nombreux autres aspects de la science. Le climat est trop compliqué pour attribuer sa variabilité à une seule cause. Nous devons tout d’abord comprendre la variabilité naturelle (que clairement nous ne comprenons pas, Et je suis prêt à en débattre avec n’importe qui). Ce n'est qu'alors que nous pourrons évaluer l'ampleur et les raisons du changement climatique".     

"Si la science était réglée, nous devrions remballer nos instruments et rentrer chez nous", a-t-il ajouté. "Le fait que les scientifiques qui montrent des résultats non en phase avec le courant dominant soient étiquetés négationnistes provient d’une mentalité rétrograde. Nous ne vivons plus à l'époque médiévale", a-t-il ajouté.

Le gourou vert James Lovelock a retourné sa croyance dans le "réchauffement climatique" et dit : "Aujourd’hui, je ne suis pas sûr que l'ensemble de cette théorie ne soit pas qu’une bêtise".

Il condamne le mouvement vert : "C'est vraiment une religion, c'est totalement non scientifique."[7]

Le scientifique Japonais membre du GIEC de l’ONU, le docteur Kiminori Itoh, PhD physicochimiste de l'environnement : "les craintes concernant le réchauffement climatique constituent un des « pires scandales » et lorsque les gens connaitront la vérité, ils seront très déçus de la science et des scientifiques."[8]

L'auteur principal du GIEC de l’ONU le docteur Richard Tol, a mis en pièces le récit réchauffiste :  Tol a qualifié les affirmations de Gore de «folie complète». "Cela me dérange d'entendre des gens comme Al Gore dire qu'il s'inquiète pour l'avenir de ses petits-enfants. Il déraille complètement[9]".

Le Green New Deal n'aurait AUCUN impact sur le climat même si vous croyez aux prétentions scientifiques de l'ONU et d'Al Gore

Une étude de l'American Enterprise Institute (AEI) de 2019 a constaté que le Green New Deal n’aurait aucun effet sur le changement climatique – même en utilisant la science de l’ONU, l'impact sur les températures de surface sera « à peine distinguable de zéro » . 

Extrait : Une nouvelle étude de l'American Enterprise Institute : "Finalement, une fois complètement promulgué, financé et atteignant efficacement ses objectifs, - ce que l’AEI pense que le Green New Deal ne fera jamais - - le plan complet réduira l'augmentation globale de la température d’un énorme "0,083 à 0,173 degrés", un nombre, selon le rapport, "à peine différent de zéro".

En 2019, le docteur  Patrick Michaels, climatologue, a déterminé l' impact climatique présumé du New Green Deal en utilisant le simulateur de modèle climatique «MAGICC» du National Center for Atmospheric Research, développé avec le financement de l'Environmental Protection Agency. Les résultats ? : "Je pense sérieusement que l'effet sera, au mieux à peine détectable dans les résultats chiffrés", a expliqué Patrick Michaels. "La variation d'une année sur l'autre est très proche de la quantité totale de réchauffement qui sera ‘économisée "d'ici 2100, selon le propre modèle de l'EPA", a déclaré Michaels.

Le Green New Deal, les politiques de l'EPA et les pactes des Nations Unies ne sont pas une « police d'assurance » contre le « changement climatique ».

 

Est-ce que quelqu'un achèterait une assurance-incendie pour sa maison avec une énorme prime initiale et pour pratiquement aucun paiement si votre maison brûlait ? Si vous avez répondu OUI à une telle « police d'assurance », alors le Congrès, l'EPA et les Nations Unies ont un accord à vous proposer avec leurs réglementations « climatiques ». En fait, si nous faisions réellement face à une crise climatique d'origine humaine et que nous devions compter sur le Congrès américain ou les Nations Unies pour nous sauver, alors nous serions tous condamnés.

Les jeunes militants du climat ont été fortement induits en erreur par des adultes (qui devraient se renseigner)

 L’adolescente gréviste scolaire Greta Thunberg a déclaré: "Je veux que vous ressentiez la peur que je ressens". Thunberg explique aussi:   "Ceci est un appel à l’aide. Pourquoi devrions-nous étudier pour un avenir qui n’existera bientôt plus ?"

Thunberg a déclaré à l'ONU en 2019: "Comment osez-vous !?" "Tout cela ne va pas. Je ne devrais pas être ici. Je devrais être à l'école de l'autre côté de l'océan ...Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos mots vides de sens".

The End is Nigh

Traduction de la pancarte : « la fin est proche »

« Personne ne te parle sérieusement à moins que tu ne sois une écolière de 16 ans »

D'autres jeunes activistes du climat continuent de prétendre que les gouvernements peuvent «réparer» le climat.  L’adolescente de Seattle Jamie Margolintémoigné au Congrès en 2019: "Tous ceux qui viendront à moi après ce témoignage en disant que j'ai un avenir brillant devant moi, sont des menteurs. Peu importe notre talent, notre travail ou nos rêves.  la réalité est que ma génération vit sur une planète qui est en train de mourir". Jamie demande une action climatique urgente afin de "sauver la vie sur terre" et d’entamer une "récupération climatique".

Mais des programmes politiques tels que le Green New Deal, le pacte climatique de l'ONU à Paris, les taxes sur le carbone ou les règles de l'EPA, ne sont pas en mesure de «sauver» la planète même si nous étions effectivement confrontés à une « urgence » climatique - ce qui n’est pas le cas.

L’écologiste Michael Shellenberger, honoré par Time Magazine comme un « héros de l'environnement » a réagi en 2019 contre le fait de faire peur aux enfants en expliquant que "l’alarmisme climatique provoque un traumatisme pour tout le monde". Shellenberger a expliqué : "Je suis préoccupé par l'éco-anxiété croissante des jeunes. Ma fille a 14 ans. Même si elle-même n'a pas peur, en partie parce que je lui ai expliqué la science, elle m'a dit que beaucoup de ses camarades ont peur. "

Shellenberger a poursuivi: "Plusieurs personnes m'ont posé des questions sur les « points de basculement » du climat, tels que l'effondrement des calottes glaciaires de l'Antarctique et du Groenland, les fuites de méthane de la toundra qui dégèle, le ralentissement de la circulation océanique dans l'Atlantique et la sècheresse et les incendies en Amazonie. En réponse, j’ai souligné que le GIEC ne prévoit nulle part que ces phénomènes seraient catastrophiques, et encore moins apocalyptiques pour la civilisation humaine…Il n’y a simplement aucune science qui prévoit que l’élévation du niveau de la mer constituerait une menace pour la civilisation et encore moins une apocalypse

Des étudiants en Oklahoma ont marché en 2019, exigeant de meilleures mesures sur le climat : "Nous avons créé un système qui favorise le pétrole et le gaz au détriment de la vie des gens" affirment-t-ils. Mais en réalité, les combustibles fossiles ont créé un système qui favorise la réussite humaine et l'amélioration de l'environnement. À mesure que les sociétés utilisent le pétrole et le gaz pour se développer, elles développent des richesses et des infrastructures qui finissent par assainir l'air et l'eau et éliminer l'agriculture sur brûlis. Les sociétés modernes ne sont pas « accros » au pétrole ou au gaz, elles sont « accros » à une vie plus longue, à une meilleure santé, à des taux de mortalité infantile plus faibles et à une plus grande résilience aux intempéries .

 Le Green New Deal, l'accord de l'ONU à Paris, les taxes carbone et les réglementations de l'EPA ne peuvent pas contrôler le climat

 Le docteur Robert Giegengack, géologue à l'Université de Pennsylvanie, a noté en 2017 concernant l’accord de Paris : "Aucune des stratégies proposées par le gouvernement américain ou par l'EPA ou par qui que ce soit n'a la moindre chance de modifier le climat si, en fait, le climat est contrôlé par le dioxyde de carbone[10]".

Le docteur Bjorn Lomborg, statisticien danois, président du Copenhagen Consensus Center, a noté en 2017 à propos de l'accord de l'ONU à Paris : "Nous devons dépenser au moins cent mille milliards de dollars pour réduire la température d'ici la fin du siècle d'un total de trois dixièmes de degré ... l'équivalent de reporter le réchauffement de moins de quatre ans... Encore une fois, en utilisant le modèle de prévision du climat de l’ONU". Lomborg a ajouté : "Si les États-Unis tiennent pendant tout le siècle sur la rhétorique très ambitieuse du président Obama, il retarderont le réchauffement climatique d'environ huit mois à la fin du siècle".

En 2015, le chef de l'EPA du président Obama a admis que les règlements n'ont pas d’impact climatique mesurable.  - "Un centième de degré ?". Le chef de l'EPA McCarthy défend ces règlements comme "extrêmement bénéfiques".

L'ancien secrétaire adjoint du Département de l'énergie d' Obama, Charles McConnell, a critiqué les règles climatiques de l'EPA comme "faussement vendues comme ayant un impact" -"Toutes les émissions annuelles des USA seront compensées par 3 semaines d'émissions chinoises».


[1] Il s’agit bien de « billions » (mille milliards) [ndlt].
[2] Le climatologue Dr. Roy Spencer : "La pause continue : 2016 n’est statistiquement pas plus chaude que 1998", 4 janvier 2017.
[3] Le docteur David Whitehouse : "La pause des températures n’a jamais disparu"- 19 janvier 2017.
[4] La phrase de Richard Lindzen est assez confuse. Ma traduction est une interprétation personnelle [ndlt].
[5] Le climatologue Tony Heller : Real Climate Science – 14 février 2017.
[6] 65ième Prix Nobel : Conférence à Lindau, Allemagne – 1 juillet 2015
[7] Le Guardian – 30 septembre 2016
[8] Climate Depot, Special Report –21 août 2013
[9] Climate Depot, Special Report – 7 janvier 2016
[10] Climate Depot Special Report – novembre 2016

A suivre : Partie 3

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